La version presque, mais pas tout à fait, 1 d’Inkscape est sortie au 30 janvier 2015 et porte le numéro annoncé en 2014 de 0.91. Le logiciel gagnerait, quant à lui, à être numéro un de sa catégorie je trouve.
Ce qu’elle apporte de plus notable ? Une meilleure ergonomie, et, notamment, je trouve, une meilleure gestion de la fenêtre qui permet de travailler confortablement avec le logiciel même quand on n’a pas un écran gigantesque !
Une barre d’outils essentiels et des boîtes de dialogue bien rangées
Les outils (1), souvent les plus utiles, alignement, couleur et remplissage, texte, etc. peuvent être aussi accédés directement via une barre d’icônes verticale à droite de l’écran et pas uniquement par les menus.
Les boîtes de dialogue (2) ouvertes peuvent se replier gentiment et proprement à droite de l’écran : elles sont accessibles sans prendre de place et restent d’une fois sur l’autre ce qui évite d’avoir à les ouvrir à chaque réouverture d’Inkscape (elles sont liées à l’application, pas au fichier toutefois).
Importer et exporter
On peut importer facilement une image Clip-Art (1) en provenance d’un site internet qu’on aura configuré dans les préférences du logiciel, par exemple openclipart.org. L’exportation se fait clairement au format PNG, expression qui a remplacé le « format bitmap » de la version précédente et qui était sujet à confusion, bitmap étant également le nom d’un format d’image (bmp, format spécifique à Windows et donc propriétaire).
Et, évidemment, la boîte de dialogue d’exportation des images, comme toutes ses homologues, peut se replier gentiment à droite (3) de la fenêtre ou être carrément fermée (2).
Des boîtes de dialogue modifiées
Toutes les boîtes ne bénéficient pas de modifications (heureusement !). Certains de ces changements sont, pour autant que j’ai pu constater, plus visuels et portent sur l’organisation des éléments sans vraiment modifier le contenu, d’autres apportent des paramétrages supplémentaires.
Une organisation différente, par exemple de la boîte de dialogue Texte et police.
Des réglages plus affinés, qu’il faut apprendre à maîtriser, par exemple avec la nouvelle boîte de dialogue Ombre portée (1) dont on peut maintenant choisir la couleur (2).
Ou encore des paramètres supplémentaires, mais qu’on peut demander à ne plus voir avec la fonction Importer qui permet d’incorporer une image matricielle (png, jpg, etc.) à un document svg.
Pour aller plus loin
- Le site d’Inkscape pour télécharger le logiciel.
- L’annonce de la nouvelle version et de ses nouveautés
- Le site openclipart, des clips art libres de droits où on pourra retrouver aussi les miens dont le fox-terrier (sans l’icône d’Insckape) qui illustre cet article.