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Inkscape 1.2 : un beau démarrage

lundi 23 mai 2022, par ID

Le formidable logiciel de dessin vectoriel qu’est Inskcape vient de sortir en version 1.2. Ce tutoriel va se focaliser sur l’interface qui a connu nombre de réelles améliorations, susceptibles, parfois de dérouter un peu.

L’écran de démarrage

C’est, forcément, la première chose qui saute aux yeux. Il y a un écran de démarrage. Mais celui d’Inkscape 1.2, est beaucoup plus que cela.

Dans l’ordre des onglets :

  • Bienvenue !, qui permet de configurer l’apparence de l’application, ceci peut être fait aussi dans les Préférences du logiciel (menu Édition) ;
Inkscape 1.2 : bienvenue.
  • Comment nous soutenir, un écran très malin qui lie vers les pages « comment contribuer » et « comment nous soutenir » d’Inkscape ;
Inkscape 1.2 : nous soutenir.
  • C’est l’heure de dessiner qui propose soit de choisir un modèle, c’est-à-dire une taille de page en fonction du type de document, imprimé, écran, vidéo, réseaux sociaux ou autres (icônes par exemple), soit d’ouvrir un fichier. C’est celui qui est ouvert quand on démarre le logiciel.
Inkscape 1.2 : il est temps de dessiner.

On peut décider de ne pas le voir au démarrage. Ce serait un peu dommage cela-dit. Ils sont illustrés des dessins, fait avec Inkscape, évidemment, primés lors du concours d’écran. Le choix a dû être difficile à faire d’ailleurs 😀.

Les personnalisations de l’affichage

Attardons-nous un peu dessus car la richesse de ce qui est possible permet d’avoir une configuration sur-mesure de l’affichage, et facile à modifier si on s’en lasse. Impeccable pour tous les yeux et tous les écrans. Cela existait déjà dans la version antérieure, mais s’est ajouté à cela un choix « Écran large » et un thème foncé.

Inkscape 1.2 : paramètres de l’interface.
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On peut donc choisir son thème et décider si on veut des couleurs personnalisées pour les icônes.

Les boites de dialogues, barres d’outils et de commandes

Les boites de dialogue peuvent être soit flottantes, soit, par défaut, amarrées (fixées) comme le panneau latéral de LibreOffice, si vous connaissez. Elles fonctionnent de la même façon, une fois qu’on les a ouvertes : elles sont accessibles du volet que l’on peut replier et déplier à volonté. C’est une excellente conception sur le plan ergonomique et ce, d’autant plus, que l’on peut les rendre flottantes si on veut.

Inkscape 1.2 : affichage des barres d’outils en mode « Amarré ».
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Les palettes

Les palettes s’affichent comme une barre d’outils en bas de l’écran. Une barre que l’on peut configurer.

Inkscape 1.2 : le choix des palettes.
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Mieux, quand on choisit une palette, la liste montre un aperçu de ces dernières. Ce qui est susceptible de faciliter le choix de celle dont on peut avoir besoin.

La gestion des pages multiples

Jusqu’à cette version, Inkscape ne gérait pas les pages multiples et, donc, ne pouvait en charger qu’une seule à la fois. Ce qui était problématique si, par exemple, on voulait ouvrir un « simili » formulaire pdf de plusieurs pages pour le remplir.

Pour avoir plusieurs pages ce n’est pas compliqué on descend tout en bas de la barre d’outils à gauche et on clique sur l’icône qui représente deux pages ①. Ensuite, on va choisir ou indiquer la taille de la page en haut dans la liste déroulante de la barre d’outils contextuelle qui vient d’apparaitre②.

Inkscape 1.2 : créer plusieurs pages dans un fichier.
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On peut créer des pages au début, ou après avoir commencé à travailler. Pour mettre du contenu sur les pages, il faut, évidemment, changer d’outils.

Inkscape 1.2 : ouverture d’un pdf avec plusieurs pages.
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Les marqueurs

Les flèches, paramétrées dans les « contours » de l’objet, dans les précédentes versions, avaient le défaut d’être disons, assez difficiles à gérer. Et pas uniquement parce qu’il fallait les retourner. C’est fini. Inkscape 1.2 propose un choix plus vaste de marqueurs.

Inkscape 1.2 : choix des marqueurs.
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Mais surtout, c’est, sans doute le plus important, on peut les paramétrer comme on veut.

Inkscape 1.2 : paramètres des marqueurs.
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Fini les énervements pour mettre une ☠💩 ! de flèche dans le bon sens.

Inkscape 1.2 : marqueur crayon.
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Et aussi

Les dégradés peuvent rester ancrés à l’objet, même quand on les déplace.

On peut saisir directement, sous Linux, le code Unicode d’un caractère avec le raccourci Ctrl + Maj + U suivi du code sans avoir besoin de la boîte à outils Texte.

On peut exporter une image dans d’autres formats que le png et on voit ce qui est exporté.

Inkscape 1.2 : paramètres et aperçu de l’objet à exporter.
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Mais je vous laisse découvrir tout ça. Sachant que, si votre distribution Linux préférée ne l’a pas encore dans ses dépôts, il y a une version Appimage sur le site d’Inkscape et une version Flatpak si vous voulez essayer.


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Voir en ligne : Inkscape, annonce de la sortie (en anglais)