De l’art de la chronologie verticale

Noter que, comme ce sont des décorations, on perd tout ça quand on fait un fichier au format EPUB, mais, évidemment, pas pour les exports en PDF.

Bien évidemment, les fichiers qui me servent d’exemple sont en téléchargement.

Les principes généraux

Les sections permettent d’avoir une partie du texte avec une mise en forme différente : colonnes, retraits, arrière-plans. D’où leur utilisation dans le cadre de ces chronologies.

Les arrière-plans des sections, quant à eux, sont essentiellement des barres ou des flèches, dessinées dans Draw (mais on peut tout aussi bien utiliser Inkscape) exportées en svg. Selon la position de cet arrière-plan, on pourra avoir une chronologie avec les éléments sur un côté ou de part et d’autre de la barre centrale.

Cette façon de procéder, sections et arrière-plans, permet d’avoir la barre de la chronologie fermement accrochée. Cela demande un travail de précision pour la configuration des styles, mais rien d’insurmontable notamment parce qu’on peut procéder aux réglages en gardant la boite de dialogue Styles ouvertes (appuyer sur Appliquer permet de voir l’effet des modifications).

Le plus simple à mettre en place : une ligne verticale à gauche

Pratique notamment pour un CV :

• insérer une section, configurer un retrait, ici 4,60 cm, pour aller avec la mise en page générale du document,

  

• configurer l’arrière-plan avec une image, donc une barre verticale, et paramétrer le style comme « Position/taille personnalisée » et la position : « Haut gauche »,

  

• paramétrer le style de paragraphe avec une puce de style de caractère Puce,

  

• régler la position de la puce, il faut impérativement que la numérotation (la puce ici) soit suivie d’une tabulation pour la décoller de la barre,

  

• paramétrer les retraits et espacements.

  

Dans cet exemple ; les intertitres, qui doivent être en retrait et ne pas avoir de barre, sont dans des sections différentes.

Un exemple d’utilisation : le modèle de CV Corail.

Une variante : paramétrer un arrière-plan avec une image, une boule par exemple, au titre et jouer avec les retraits de paragraphes comme ci-dessus et les bordures pour décoller le texte de l’image.

Astuce : on peut paramétrer des paragraphes en léger retrait et sans puces s’il est nécessaire d’ajouter du texte aux éléments de la chronologie. Ici c’est illustré par le CV de la chanteuse et révolutionnaire nicaraguayenne Arlen Siu Bermúdez.

Avec un poteau central

Deux variantes : avec flèches et pavés.

Dans les deux cas, il s’agit d’une section avec une seule colonne et une ligne verticale en arrière plan. Elle doit être positionnée au « Haut centre ».

Il faut aussi deux types de paragraphes (au moins) :

• des paragraphes à gauche, donc avec un retrait à droite égal à la moitié de la largeur de la section ;
• des paragraphes à droite, donc avec un retrait à gauche égal à la moitié de la largeur de la section.

Les limites : la barre verticale doit avoir la hauteur du texte, et, évidemment, le texte est alternativement à droite ou à gauche. Mais on ne peut pas avoir du texte de part et d’autre du poteau au même niveau.

Variante avec flèche

Dans ce cas de figure : on a des flèches décoratives avec un texte de titre et un pavé de texte en dessous.

Les limites : il faut que le texte soit de même hauteur que l’élément décoratif pour qu’il apparaisse en entier.

Les « titres » sont configurés avec un arrière-plan, la flèche, « Haut droit » ou « Haut gauche », selon le titre, un gros retrait à droite ou à gauche, et une bordure à droite ou à gauche pour que le texte soit décollé de la flèche. Si on n’indique rien d’autre, le « Remplissage » de la bordure crée un espace entre le texte et la limite du paragraphe sans aucun trait. Dans l’exemple, on a en plus joué sur l’interligne pour que la pointe de la flèche soit bien entre deux lignes de texte.

Les « pavés de texte » sont configurés avec un retrait à droite ou à gauche, plus important que celui des titres (pour le texte à droite par exemple : retrait avant de 9,70 contre 8 cm) pour la bonne raison qu’il n’y a pas d’élément décoratif mais seulement une couleur d’arrière-plan. Pour que la couleur de fond dépasse du texte à gauche et à droite, le remplissage de la bordure a été paramétré à 0,10 cm.

Dans l’exemple du parcours (rapide) de la militante des droits humains qu’était Andrée Blouin, j’ai opté pour la partie personnelle d’un côté, la partie publique de l’autre. On pourrait aussi bien alterner : gauche-droite.

Variante avec pavés

Ici, toujours une barre verticale en arrière-plan de la section. Mais le texte est plus « collé » dessus. Les « titres » ont un arrière-plan en couleur avec un « remplissage de bordure qui permet que la couleur dépasse autour du texte.

Pour que les dates ressortent mieux, elles sont affectées d’un style de caractère avec un surlignage. Pour le texte à droite de la barre, elles sont suivies d’une tabulation.

Pour le parcours de l’écrivaine togolaise Pyabélo Chaold Kouly, l’idée a été d’alterner les blocs à droite et à gauche.

Un gros bloc décoratif à gauche

Si le bloc décoratif doit avoir du texte : il doit être dessiné avec du texte, dans Draw par exemple et exporté en SVG, ou Inkscape. Il est, comme pour les barres verticales, configuré comme arrière-plan de la section avec une position personnalisée « Haut gauche ». Peut-être pas idéal pour un curriculum vitae, ce type de mise en forme, en revanche, peut apporter un peu de tonus à une présentation de projet par phases.

Il va de soi que les paragraphes sont également paramétrés avec des retraits avant. Et si on veut avoir des titres ornementés d’une icône, il faut la configurer comme arrière-plan avec le remplissage des bordures pour qu’il y ait un blanc entre le pictogramme et le texte.

Les limites : comme dans les autres cas de figure, le texte qui accompagne le bloc décoratif doit avoir la même hauteur pour que le résultat soit élégant. De même qu’il peut être préférable que ces éléments décoratifs aient tous la même hauteur. On jouera donc, pour ce faire avec la rédaction du texte, mais aussi les espacements entre paragraphes, lettres ou mots et les interlignes.

Dans l’exemple, le parcours de la gynécologue vietnamienne Henriette Bui Quang Chiêu, la mise en forme ne comporte aucun formatage direct.