Ne surtout pas hésiter à consulter les notes de version qui sont plus complètes.
Des nouveautés
On ne le voit pas en tant qu’utilisatrice ou utilisateur final, mais le noyau est en version 5.1.14 et disponible pour ARMv7 et AArch64.
IsoDumper, l’outil de Mageia qui permet de créer des clés bootables, a une nouvelle fonctionnalité pour travailler et garder ses données en utilisant Mageia via une version « Live » [1] sur une clé usb de bonne capacité.
Le gestionnaire de paquets DNF, utilisé comme alternative à urpmi depuis Mageia 6, peut être utilisé pour la migration de Mageia 6 à Mageia 7 et économiser pas mal de bande passante.
Une chouette collection de fonds d’écran créés par les utilisateurs et les utilisatrices de Mageia.
Des améliorations et des nouvelles versions
Une amélioration qu’on voit bien, puisque cela s’affiche au premier démarrage, la Bienvenue sur Mageia a été entièrement repensée, contenu, navigation comme allure. Elle est, comme je l’ai déjà dit, plus efficace et informative, voire plus didactique. De quoi rassurer les personnes qui découvrent leur première distribution GNU/Linux avec Mageia. Et, bien sûr, il est toujours possible de décider de n’afficher cette bienvenue qu’à volonté en passant par le menu Outils des applications de Mageia.
Concernant les paquetages les plus utilisés, pré-installés ou pas, voici une petite liste :
- RPM 4.14.2 ;
- DNF 4.2.6 ;
- Mesa 3D 19.1 ;
- Plasma (KDE) 5.15.4 ;
- GNOME 3.32 ;
- Xfce 4.14pre ;
- Firefox 67.0.4 ;
- Chromium 73 ;
- LibreOffice 6.2.3 ;
- GIMP 2.10 ;
- Thunderbird 60.7.1 ;
- Inkscape 0.92.
Pour les environnements graphiques, on a toujours le choix, il y en a pour tous les ordinateurs (mêmes faiblards) :
- Plasma 5.15.4 ;
- GNOME 3.32 ;
- LXDE 0.99.2 ;
- Xfce 4.14pre ;
- LXQt 0.14.1 ;
- MATE 1.22.0 ;
- Cinnamon 4.0 ;
- Enlightenment 22.4 ;
- IceWM 1.5.4.
Des effets de bord
En préparation de Mageia 7, le wiki de la distribution a fait l’objet d’un gros travail, toujours en cours. La page d’accueil a été revue, il a été réorganisé (en partie tout au moins, c’est beaucoup de travail) et de nombreuses pages ont été mises à jour.
Accessoirement, le forum de Mageia Linux Online (MLO) qui est le forum francophone officiel de Mageia a également fait peau neuve, histoire de bien préparer la venue la version 7.
Des précautions d’usage
Je les avais déjà évoqués quand j’ai parlé de mon passage à la bêta de Mageia 7, mais un rappel plus complet ne saurait nuire et ce d’autant plus qu’il donne les clés aussi pour l’installation de Mageia quand on vient d’une autre distribution ou d’un autre système d’exploitation.
- sauvegarde des données sur une source externe ;
- sauvegarde des profils d’applications, dossier .config et, le cas échéant, les dossiers .mozilla, .thunderbird, .fonts et .local qui sont à la racine de votre espace personnel si vous êtes déjà sous Mageia ou une autre distribution GNU/Linux ;
- sauvegarde des dossiers de profil de LibreOffice, GIMP, Inkscape, Firefox, Thunderbird et autres logiciels que vous trouverez dans
C:\Users\<nom d’utilisateur>\AppData\Roaming
pour Windows etusers/<nom d’utilisateur>/Bibliothèque
(ou Library selon les configurations) pour macOS ; certains éléments pourront être récupérés et réinjectés, palettes .gpl pour Inkscape et GIMP par exemple, palettes, galeries, etc., pour LibreOffice.
Avoir une clé USB autonome par‐devers soi est aussi une bonne idée qui permettra d’aborder ce changement de version avec encore plus de sérénité. Par la suite, il sera toujours possible de reformater la clé avec IsoDumper.
À compléter avec les pages suivantes :
- si vous êtes déjà sous Mageia 6, voir le Guide de migration de Mageia 6 vers Mageia 7 ;
- sinon pour installer Mageia 7 sur un système avec UEFI.
À l’heure ou j’écris ces lignes, les témoignages sur la migration sont tous positifs : tout se passe bien.
Pour aller plus loin
L’annonce de la sortie de Mageia 7 sur le blog de Mageia.
Page de téléchargement de Mageia 7.
Les notes de version.
Ma dépêche sur linuxfr.org, une partie de cet article en est tirée.